Monsieur Basart à Toulouse
Non, c’est pas rose, non. C’est rouge, orangé grand max. Enfin, c’est joli quand même.
Une fille frotte ses Dr. Martens dans une flaque d’eau. Elle n’est pas folle elle a seulement marché dans la merde.
Tout le monde est si gentil, tutoyant, conforme à sa réputation que Monsieur Basart se surprend à désirer qu’une catastrophe sanglante advienne pour qu’on découvre enfin le vrai visage du Midi.
Une autre fronce les sourcils et prend des notes en lisant un livre intitulé « Le corps n’oublie rien » et dont Monsieur Basart espère oublier bientôt l’immonde titre de merde.
Ici, on dit chocolatine mais Monsieur Basart s’en fout, il veut un croissant au chocolat.
En fait on ne sait jamais vraiment comment s’asseoir dans l’herbe et encore moins quand on craint de salir son pantalon beige. Voilà pourquoi ils sont à poil sur le tableau.
La vie, pour Monsieur Basart, ressemble de plus en plus à une promenade entrecoupée de repas, toujours copieux.
On repère l’engeance francilienne de Monsieur Basart sans problème. Il n’arrête pas de dire que le métro à deux lignes est trop mignon.
À la manière dont le Japon est entre tradition et modernité, Lyon entre le Rhône et la Saône, Toulouse est entre Claude Nougaro et Tibo Inshape.
Quelques longueurs avant la pinte et la pizza ?
Toulouse l'autre mec
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